LE Président de la République, Kaïs Saïed, a, enfin, levé tous les doutes sur la date de la tenue de la réunion inaugurale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) dont les 154 députés (en attendant l’élection dans les prochaines semaines des 7 députés encore manquants représentant les Tunisiens à l’étranger) issus des législatives anticipées du 17 décembre 2022 et du 29 janvier 2023.
Et c’est aujourd’hui, lundi 13 mars, que le Chef de l’Etat a convoqué comme le stipule la Constitution du 17 août 2022, les nouveaux députés à tenir la réunion inaugurale de la première session parlementaire 2023-2024 s’inscrivant dans le mandat quinquennal 2023-2028 durant lequel ces mêmes députés auront à siéger au palais du Bardo et à légiférer au nom des citoyens-électeurs qui leur ont accordé leur confiance.
Au menu de la réunion d’aujourd’hui, d’abord, l’élection du nouveau président du Parlement et du premier vice-président ainsi que de la deuxième vice-présidente, la tradition suivie depuis la Révolution ayant fait en sorte que les députés fassent accéder à l’un de ces deux postes une femme.
Et l’élection du nouveau président de l’ARP suscite déjà, avant qu’on ne soit édifié sur l’identité du candidat ou des candidats postulants à ce poste, un débat passionnant et passionné, pour certains une polémique dont la Tunisie n’a pas besoin en ces temps où tous se doivent de s’appliquer dans la construction de l’avenir et non dans les palabres.
Ensuite, la constitution des groupes parlementaires, un exercice dominant le nouveau paysage parlementaire né des législatives en question dans la mesure où pratiquement aujourd’hui, lundi 13 mars jour de l’entrée en fonction du nouveau Parlement, personne n’est en mesure de fournir à l’opinion publique le nombre exact des députés élus au nom de tel parti ou de telle coalition, même si officiellement, tous les nouveaux députés ont été élus en leur nom personnel mais représentant, dans une large majorité les partis auxquels ils appartiennent effectivement où ils occupent, pour la plupart, un poste de responsabilité à l’échelle régionale ou même locale.
Aujourd’hui, donc, les Tunisiens auront à découvrir officiellement et effectivement les nouveaux députés qui parleront en leur nom durant les cinq prochaines années en formulant le souhait légitime qu’ils leur fassent oublier, par leurs performances et leur production, les années lugubres d’un passé qu’ils ne veulent plus revivre.
Khémiri
13 mars 2023 à 20:43
des citoyens-électeurs…. Et les citoyens qui n’avaient pas voté aux dernières législatives seront « laissés pour compte » !? Une parodie d’une vie parlementaire dans une médiocratie – autocratie honteuse !